Si c'est en noir et blanc, c'est forcément un rêve ...
Né à Bruxelles, John Rothschild effectue des études artistiques à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles au début des "sixties", Après une année dans la section "dessin d'après l'antique" (fusain) qu'il termine avec un premier prix, il accède à la section "arts graphiques, décoratifs et publicitaires". Un cycle de trois ans, coupé par le service militaire, clôturé par un premier prix avec distinction.
La photographie le passionne également, et la revue professionnelle "LIGNES", dans un portfolio qu'elle lui consacre, le classa alors parmi les "jeunes photographes qui apportent une régénération constante et progressiste à la photo, dans un esprit constant de recherche".
Il travaille ensuite quelques années en agences de publicité, mais des impératifs familiaux l'amènent à se diriger dans une toute autre voie. Il exécute toutefois plusieurs travaux publicitaires en free-lance.
Reprenant plus tard une activité artistique, il utilise principalement la technique du dessin, orienté vers le symbolisme et le nu féminin.
"Au-delà d'un érotisme soft, mes dessins ne sont rien d’autre que des illustrations d’un conte de fées déclare-t-il. Ce ne sont pas seulement de simples images de corps, mais parfois une réminiscence de souvenirs réels ou fantasmés de douceur, de la chaleur d’un corps féminin qui m’accepte, au creux duquel je peux me réfugier. J'aime la citation : "Si c'est en noir et blanc, c'est forcément un rêve". Un rêve qui se transforme parfois en cauchemar. Mais le cauchemar fait aussi partie du rêve, il faut l’assumer.
Je me retrouve totalement dans ce que disait René Barjavel : Les douces courbes innombrables qui font d'un corps de femme, pour l'homme qui en est amoureux, un paysage qu'il n'en finit pas de découvrir et que chaque mouvement rend nouveau comme au jour de la création."
Ceux et celles qui apprécient ses dessins se reconnaissent souvent dans l’existence d’un vécu, d’un souvenir personnel.
Il participe à de nombreuses expositions collectives et personnelles, et à plusieurs d'entre elles, il se verra attribuer le prix du public.
Travaux dans des collections publique et privées.
René Magritte, fernand khnopff, edward hopper, le caravage, Paul Delvaux
2019 Grand Prix de peintures (1er prix du public) VILLE SUR HAINE, Belgique